Blog photographique
Le district de Gò Vấp est situé près de l’aéroport. Il est devenu avec plus de 500 000 habitants un des plus peuplés de la ville. Il n’en a pas été toujours ainsi ; il y a peu Gò Vấp était un village. On y trouvait des fondeurs. La Ville a englobé le village et certaines fonderies ont subsistées (ce qui pose d’ailleurs certains problèmes environnementaux).
Les dernières fonderies produisent principalement des objets cultuels de cuivre que l’on va retrouver dans les pagodes de la ville, chez les particuliers sur les autels aux ancêtres et aussi à destination de l’exportation. Ce sont de moyennes entreprises (une vingtaine de membres) à caractère familial. Le savoir-faire s’est transmis sur plusieurs générations. La technique traditionnelle utilisée est celle de la cire perdue.
Ici le premier stade avec la confection d’un moule d’argile très fine.
Les blocs de cire que l'on fait fondre.
La machine pour créer des plaques de cire
Une matrice de cire est créée sur le moule fin.
Le travail s'apparente un peu à la sculpture.
Ensuite on pose un second moule d'argile plus grossier englobant le tout.
Le tout est passé au four et la cire fond.
Les matières premières pour couler les objets. Pas la cloche quand même dont le prix est en cours de négociation.
Au Vietnam tout se récupère; ici les canettes sont ajoutées au cuivre dans une proportion de 3% afin de le rendre plus fluide lors de la coulée.
Les moules de terre sont ôtés.
Rectification des défauts de certaines pièces avec la soudure.
Ici la gravure.
La phase de polissage.
Le patron qui ne tient pas à perdre la main...
ou le pied malgré certains risques.
Un petit coup de balai pour la poussière et c'est bon pour le magasin.