VIETNAM - SAIGON - DISTRICT 11 - LE TEMPS DES PASTILLES PULMOLL

« Bonjour Monsieur le gardien, on peut se garer et visiter cette belle maison ? Pas de problème, bien. On peut prendre des photos aussi, ça ne dérange pas? C'est gentil, merci. »

En 1975 il a fallu installer l’administration du camp vainqueur ; un seul mot : réquisition. Les maisons du Comité du Peuple tiennent de l’administration, du réseau. Là c’était une maison de mandarins. Le corps principal, très bien entretenu, héberge tout ce qui est administratif et qui a trait au quartier.

On fait un tour et à l’arrière il y a une petite bâtisse. Renseignements pris on nous invite à frapper à la porte car c’est là que vit le descendant des anciens propriétaires de la maison. Il est très content de nous montrer ce qu’il a pu sauver.

Les photos de famille bien sur..

Ici le fondateur de la famille ; il y a encore sa coiffe sur une étagère et sur la photo il tient à la main un des insignes de sa charge : un miroir encastré dans de l’ivoire ; il était mandarin. Ensuite la famille s’est orientée vers la production de cercueils.

Maintenant le dernier descendant de la famille vit dans son espèce de musée familial; en fait c’était une annexe où on exposait les corps des morts de la famille avant de les enterrer; ici l’autel des ancêtres.

et un autel cultuel en dur (assez rare).

Enfant, j’adorai les pastilles Pulmoll. Comme on les achetait en pharmacie, elles étaient considérées comme des médicaments et on ne pouvait pas en sucer beaucoup. C’était frustrant, évidemment.

Pour terminer, une belle peinture sur verre, c’est une spécialité de la région.